1977
À la demande de son père, atteint d’une longue maladie, Gilbert interrompt ses études pour travailler près de ses parents et vivre avec eux de précieux moments sur cette terre Ardéchoise qu’il aime tant.
Sans le savoir à ce moment, c’est une vie de passion pour la bijouterie qui débute à Saint Martin De Valamas, berceau de cette industrie dans les Boutières.
Côté professionnel, c’est le moment de tout apprendre du métier, et il se bat pour ça. Pendant 20 ans, il acquiert un important savoir-faire sur les différentes techniques de fabrication de bijoux plaqué or et argent, en intégrant la société Altesse appartenant à la famille Legros.
1996
Sa volonté, son besoin de satisfaire sa curiosité et de parfaire ses connaissances l’ont mené dans une Maison emblématique de la mode à Paris : Goossens. Il découvre alors un autre monde de fabrication, celui du rythme effréné du développement de collection pour les couturiers.
Dans cet atelier on ne fait que du beau, de superbes parures pour les couturiers du moment : un savoir-faire qu’il ne connaissait pas jusqu’alors. Il est fasciné!
1998
Il décide de créer son propre atelier. Il démarre dans le garage de sa maison avec : une fonderie de métal blanc, un poste de moulage, un établi de bijoutier et un poste à émailler.
Sa motivation est vive, et il ne compte pas ses heures de travail. Il trouve son énergie dans les fortes doses d’encouragements que lui apporte sa femme.
1999
La société FONT’ART CREATIONS est née et, les premiers bijoux Alinéa sont fabriqués.
2000
L’entreprise présente la collection Alinéa au salon BIJORHCA PARIS, consacré au bijou et à l'ensemble des acteurs de la filière en France.
2001
L’atelier déménage à Saint Martin De Valamas, dans les anciens locaux de la Maison Altesse.
2002
La manufacture développe les premières collections pour ROCHAS et Jean-Paul GAULTHIER.
2005
La firme s’équipe d’une ligne de traitement de surface. Elle gère alors un atelier supplémentaire de dorure à l’or fin et d’argenture pour bijoux par électrolyse. Elle a recourt aux techniques dites de galvanoplastie. Elle est enfin capable de proposer des prestations complètes pour la fabrication de bijoux.
2008
L’organisation investit dans sa première machine à impression 3D.
2010
L’équipe vit de terribles difficultés, principalement dues à l’augmentation des cours des métaux. L’arrivée massive de bijoux venus d’Asie est une autre explication. Elle inonde le marché et casse les prix.
2015
L’établissement modernise son parc machine et croit plus que jamais au Made In France.
2020
Le fondateur prépare la transmission de son affaire à ses enfants.